COCO BONGO - FULL LENGHT from Plenty Humanwear on Vimeo.

 

 La saison ne fait que commencer, mais pour Phil et Frank, elle est déjà tracée : une ligne sur le dos d’un dinosaure au Japon ou sur le toit d’un séminaire, nos deux cocos jouent la manche de la naïveté, pour “landed” des tricks plutôt réfléchis, voire insaisissables.

Le film rassemble les highlights d’une année d’essais, d’erreurs, de voyages, d’inédits et d’interdits de hautes voltiges. Le jeune réalisateur du court métrage, Anthony Drolet nous invite dans son univers en 16 mm. Le rendu rappel les premières années de gloire du snowboard, tant dans son fini granuleux que dans son intention. Intemporel, le film se veut de la poudre à canon pour tous amateurs de glisses en soif d’inspiration.


Pour l’occasion, on s’entretient avec Phil Jacques, prosnowboarder de Québec et l’un des premiers local heroes supporté par Plenty.



D’où est parti le projet Coco Bongo?


L’an dernier, à pareil temps, Frank et moi on voulait faire un film ensemble, quelque chose de solide. On a ensuite trouvé Anthony Drolet, notre vidéaste. À ce moment, on voulait faire un projet sur deux ans et finalement quand on a commencé, on s’est dit qu’on préférait avoir une présence tous les ans et que ce serait bien d’avoir un format plus court qui s’insère mieux dans le quotidien. Le contenu qu’on gardait “secret” pour l’an prochain est donc dévoilé cette année et s’appelle Coco Bongo.


Pourquoi avoir nommé le film Coco Bongo?

C’est quand même difficile de trouver un nom qui fait du bon sens. Je ne dis pas que celui-là en fait plus (rires), mais pour nous ça le faisait. Tsé quand tu dis que quelqu’un est un peu coco, dans le sens un peu niaiseux?! Bien nous, on se qualifie comme ça haha. En snowboard urbain on est toujours quelque part où on ne devrait pas. Généralement quand tu réfléchis en adulte posé, tu te dis : bien voyons qu’est-ce qu’ils font ici, ils sont bien cocos! Finalement, on est une belle gang de cocos quand tu y penses. Pis le bongo, bien c’est comme le “next level” du coco. Ça va bien ensemble non?!


Franck et toi avez déjà réalisé quelques projets ensemble, pourquoi le fit est bon entre vous deux?

Frank et moi on s’entend bien et on se complète bien. Dans un sens, il est regular et moi goofy, donc déjà là ça aide (rires). Je crois tout simplement, qu’on a du fun et que c’est facile. Ensemble, j’ose croire qu’on ait une bonne notoriété, assez pour que les gens aient le goût de regarder notre film!

 

Quelles sont tes attentes pour Coco Bongo?

Ma seule attente, c’est que les gens soient contents de regarder la vidéo avant d’aller rider ou avant d’aller travailler. D’où le format plus court (12 minutes). On veut motiver les gens à faire du snowboard. Ça s’écoute bien en mangeant tes toasts! ;)

 

Considérant qu’au départ vous vouliez tourner sur deux ans, est-ce qu’on peut s’attendre à une suite?

Oui, on a quelques petits vidéos qui suivront durant la prochaine année et peut-être un plus gros edit. À suivre, on ne peut pas tout dévoiler maintenant!

 

On voit plusieurs endroits, difficilement reconnaissable dans la vidéo, où avez-vous tourné durant la dernière année?

L’an passé on a fait le Japon, c’est toujours un endroit où on tripe y être. Les possibilités sont multiples. On a aussi tourné au Québec et en Ontario, à travers nos allées et venues perso pour des compétitions à l’étranger. On s’est pas mal promené dans la dernière année. On planifie peut-être aller en Pologne l’an prochain!

 

L’editing de la vidéo est très “OG”, voire vintage, est-ce un aspect important du film?

Anthony voulait essayer de tourner en 16mm pour le projet. Il n’a que 21 ans, mais on dirait que ça fait des années qu’il maîtrise ce médium. Ça m’impressionne! Franck et moi on des fans de ce format là, donc on l’a laissé allé dans sa créativité. On est super contente de ce qu’il a fait.

 

Comment vois-tu la nouvelle génération de snowboarders et l’arrivée des réseaux sociaux comme outil de visibilité?

Quand je regarde la nouvelle génération dans leurs compétitions, je trouve ça malade. Ils font des trucs que je n’ai jamais faits. Tout le monde est à un niveau tellement élevé aujourd’hui. L’âge n’a plus de différence dans les niveaux. Je crois toutefois qu’ils sont plus agiles dans les réseaux sociaux pour se promouvoir. C’est clair que la visibilité aide à aller chercher des commanditaires. Personnellement, j’ai plus de misère à le faire, je ne suis pas habitué, mais j’essaie! Le format plus court de Coco Bongo et les teasers répondent bien au format des réseaux sociaux.

 

En dehors du snowboard que fais-tu?

Des rénos haha! On a acheté une maison, ma blonde et moi, donc, j’ai travaillé pas mal sur ce projet-là durant l’été. Sinon, cet été j’ai commencé l’élagage et l’émondage pour un gars qui a sa compagnie dans le coin. Je grimpe dans les arbres comme quand j’étais petit! C’est super physique, disons que ça rend en forme. Sinon je fais du vélo de montagne. On est une belle gang de snowboarders qui font du vélo de montagne durant l’été.

 

Suivez @phil_jacques & @frankapril dans les réseaux sociaux. La saison ne fait que commencer, ça promet. Et surtout, jetez un coup d’oeil à Coco Bongo!

 

Crédits photo : Joseph Roby (@jos_robyphoto)

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